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: portraits des lions mésopotamiens
PAZUZU, le démon du vent du sud, un démon à la tête de lion
Pazuzu au Louvre
Pour éviter de tomber malade ou pour guérir d'une maladie, les Mésopotamiens confectionnaient des amulettes.
Parmi celles-ci, cette plaque qui est exposée au musée du Louvre. Elle fut réalisée dans le but de ramener la démone Lamashtu aux Enfers, et ainsi d'abandonner le corps du malade dont elle avait pris possession.
La plaque est tenue par le démon Pazuzu. On le voit de dos, derrière la plaque. Sa tête est visible sur la face de la plaque.
Plaque pour conjurer la démone Lamashtou, Ie millénaire, h. : 13,3 cm, bronze
face de la plaque
dos de la plaque
Le démon Pazuzu possède des caractéristiques physiques qui pourraient effrayer plus d'une personne : une tête de lion, un corps recouvert d'écailles, des ailes, des serres et un pénis en forme de serpent.
Premier registre : le malade se place sous la protection des divinités qui sont représentées par leurs symboles - symboles divins
Deuxième registre : procession de démons - ils demandent à la démone Lamashtu de retourner aux Enfers
Troisièmes registre : le malade lève les mains au ciel - de chaque côté de son lit, deux prêtres font un rituel exorcistique dans le but de chasser la démon du corps du malade
Quatrième registre : la Lamasthu est sur un âne qui est placé sur un bateau - elle tient un serpent dans chaque main - deux petits chiens sucent ses tétines - devant elle, des victuailles qui servent à l'attirer aux Enfers - derrière elle, le démon Pazuzu, son mari, la fait fuir
Pazuzu est donc utile pour chasser la démone du corps du malade.
Amulette à l'effigie de Pazuzu
Musée du Louvre
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Cette plaque de conjuration contre la Lamashtu fut découverte par l'archéologue M. Mallowan dans la ville de Nimroud. Elle date du Ie millénaire avant J.-C. Elle est presque identique à celle du musée du Louvre.
Iraq Museum, calcaire, IM 55753
Autres liens :
Tapi dans dans les ombres de l'Enfers ou caché au British Museum...
quelques portraits du démon Pazuzu dissimulé dans les vitrines du British Museum
